[ Spiritualité ] Explications

ORIGINES |

2453. A l'heure de technologies si perfectionnées que la Science en pourrait être un dieu, les mentalités ont bien changé. L'Homme a résolu d'enfin admettre qu'il ne pouvait être le maître du monde sans en payer le lourd tribut ; stigmatisé du sacrifice de populations entières pour le réveil d'une planète ayant tous les droits sur les occupants, les voici entrés dans l'ère du post matérialisme mégalomane.
Et, pour que ces forces supérieures à leur race ne viennent plus leur rendre les fruits de leurs trop longs sévices, les hommes s'en sont remis à des spiritualités que les historiens croyaient dépassées, honnies et condamnées à l'oubli.

Le Christianisme, le Judaïsme, l'Islamisme et autres religions d'antan jugées abjectes n'ont plus de raison d'être, certes, mais leurs idéaux, leurs folies et les principes ont curieusement été repris par nombres de prétendus athées de naissance.
Ce n'était, à l'origine, que de petites communautés sectaires simplement enclines à trouver espoir et réconfort dans un possible qu'ils ignoraient mais pourraient un jour découvrir pour peu que leur foi fût suffisante. La détresse fût telle en ces siècles antérieures qu'il ne parut pas absurde finalement de baptiser leur meneur, leur sauveur... l'Élu. Depuis ce jour, les Moran eurent le symbolisme stoïque du Messie. Ainsi naquit le renouveau de la spiritualité telle que connue en 2453.

A la manière des rois des temps jadis, l'Élu devint ainsi telle la transition entre les hommes et une entité spiritualité, communément appelé Dieu quoi que cela n'ait plus rien à voir avec les croyances antérieures. En effet, il s'avéra plus juste de voir Dieu comme l'être ayant investi leur meneur d'une légitimité providentielle et salvatrice.
Si Dieu ne peut régler tous les maux pas plus que son serviteur sur Terre, il leur permet cependant de croire en un avenir nécessairement meilleur.

Aucun ouvrage ne consigna aucune parole car leur Spiritualité... est leur Histoire.

PRATIQUES |

Il n'existe ni livre sacré, ni lieu de culte, ni pratique impérative.
En réalité, il s'agit davantage d'une norme sociale que d'une question de confession religieuse. D'ailleurs, le mot "religion" n'est jamais imposée, quelque part considérée comme une insulte quant à leurs convictions.

Cette formule de spiritualité est quasiment universel, parfaitement répandue et y déroger semblerait clairement suspect. En réalité, le pouvoir et la spiritualité sont tellement liés que se détourner l'un trahit son mépris de l'autre.
Quoi que ce fait ne soit pas judiciairement répréhendé - car particulièrement minime - la population en elle-même est très portée sur les châtiments répressifs (déshonneur, désavoeux publics, etc).

DISSIDENCE |

Il n'existe aucun courant dissident connu.